Well, to be frank, progress was slow at first. We had stored the rudder in the shop on Saturday and Monday at 2:15pm the rudder was still there, untouched! That was not a good start. Finally, they gave it to a sub-contractor in the afternoon.
On Tuesday, a new bombshell, the (German) owner of the shop did not want to tell me where the rudder was being repaired! He said, “If you’re not happy, you can take the rudder back.” Without batting an eye, I said “Yes, let’s do that” and told him “If you don’t want to show me then you are hiding something.” We moved downstairs to go to his car… Serge who was with me was dismayed and tried to broker a more amenable attitude from the owner. Finally, the German realized he was putting himself in a corner and proposed to send me pictures of the rudder. I accepted for the moment.
I was already making plans to find another fiberglass worker and I also thought that this is a small town and I will find it regardless. Indeed, with the help of the very friendly guy who had helped me haul the boat out, it did not take long to locate my rudder. It was being repaired in his own work yard, 10’ away! The worker had already done a beautiful work sanding and preparing the blade. He told us, it would be finished the next day, Thursday afternoon.
Good news then. They should put the rudder back on Friday morning and I will go back in the water the same day.
Departure for Brazil is set for Saturday, November 30th.
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Pour être franc, les progrès n’étaient pas très encourageants au début. Nous avions placé le safran dans l’atelier samedi midi et lundi à 14h15, il y était encore toujours sans que personne n’y ait touché ! Pas un bon début. Finalement, dans l’après-midi, ils l’ont amené chez un sous-entrepreneur qui allait faire le travail.
Le lendemain, mardi, nouveau coup de tonnerre, le propriétaire (allemand) du magasin refusait de me dire où mon safran était réparé ! Il m’a dit « Si tu n’es pas content, tu peux reprendre ton safran. » Sans hésiter, je lui répondit « Ok, faisons ça » et j’ajouta « si tu ne veux pas le montrer c’est que tu me caches quelque chose.» On quittait son bureau pour aller vers sa voiture… Serge, qui était avec moi, était médusé. Il essayait de ramener le propriétaire vers des sentiments plus raisonnable tout en me suggérant aussi de ne pas insister. A la fin, l’Allemand s’est rendu compte que j’étais déterminé et m’a proposé de m’envoyer des photos. J’ai accepté pour le moment.
Je faisais déjà des plans pour trouver un autre résinateur. Je me disais aussi que c’est une petite ville et que je trouverais mon safran. Effectivement, grâce au gentil monsieur qui m’a aidé à sortir le bateau de l’eau, ça n’a pas duré longtemps. En fait, il était en réparation dans son petit chantier à 10’ d’ici ! Le résinateur avait déjà fait un très bon travail de préparation et nous a dit qu’il sera prêt demain, jeudi, après-midi.
Bonne nouvelle donc. Ils devraient remonter le safran vendredi matin et on pourra retourner à l’eau tout de suite après.
Le départ pour le Brésil est donc fixé au Samedi 30 novembre.