We have thus left Fernando de Noronha at 3:30pm on Wednesday 17th of August. We did some last minute errants and anchored in a bay nearby, we could check that the autopilot was working perfectly.
I put the outboard engine on its support on the aft pulpit, deflated the Zodiac and stowed it in the lazaret in the back of the boat. I tied it down firmly at its four points so it would not move during the crossing.
At 4pm we pass the last island of the archipelago and are now in open sea and in the full force of the Trade winds. The wind was rather strong but steady, blowing between 20 and 25 knots from the South West, 150°. Our course is 045° the apparent wind angle is 75°, side wind thus. The sea was strong but regular. I set the mainsail partially furled, the staysail and the genoa also partly unfurled. As we will keep this sail configuration for a few days, I set up an extra sheet on a padeye along the outside rail, in order to open the sail. It allows for a better sail shape and thus a higher efficiency.
Our speed is now regularly between 9.5 and 10.5 knots.
To celebrate these comfortable and fast conditions, Andrea prepared us one of his most popular recipe, penne “caccia e pepe,” which we will eat with pleasure with a glass of red wine outside. I must that the boat, despite the high speed and rather tight wind angle is very stable. We can all sit in the central cockpit, huddled close together under the protection of the sprayhood.
During the night, we lose the deflection effect of the island and the wind goes to 140° I bear away 10° to set a course of 035°. My calculated route is to go as much East as possible. We will have plenty of time during the next days, as the wind will turn gradually towards the South, even Southwest in two or three days.
We have passed the 2* South parrallel and should cross the Equator at the end of the day. As tradition requires, sailors who are crossing the Equator for the first time must be baptised. In this case, Andrea, Matteo and… Bernard! I’m working on it 🙂
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Nous sommes donc bien partis à 15h30 le mercredi 17 août. Nous avions encore fait quelques petites courses, en nous ancrant à une plage près du port et pu constater que le pilote fonctionnait bien.
J’ai mis le moteur hors-bord sur son support sur le balcon arrière, dégonflé l’annexe et rangé dans le lazaret à l’arrière du bateau. Je l’ai solidement attaché aux quatre coins pour qu’elle ne bouge pas pendant la traversée.
A 16h nous doublions la dernière île de l’archipel et on se trouvait dans la mer et le vent des Alizés. Le vent était fort soutenu mais stable. Entre 20 et 25 noeuds du Sud Ouest, 150°. Notre cap est 045°, l’angle du vent apparent est 75°. Vent de travers donc. La mer était forte mais régulière. J’ai mis la grand’voile partiellement enroulée, la trinquette et le génois partiellement déroulée. Comme nous allons garder cette configuration pendant plusieurs jours, j’ai frappé une écoute extérieure sur un pnntet le long du rail de fargue pour le génois, cela permet d’ouvrir la voile et rend son rendement plus efficace. Avec cette configuration, le bateau avance entre 9.5 et 10,5 noeuds.
Pour célébrer les conditions confortables et rapides, Andrea nous a préparé sa recette favorite, les penne “caccia e pepe”.
Que nous avons dégusté dehors avec bonheur avec un verre de vin rouge. Il faut dire que la bateua malgré la vitesse élevée est quand même bien stable. Nous pouvons nous assoir dans le cockpit central en nous serrant pour être abrité des embruns par la capote.
Dans la nuit, nous perdons l’effet de déflexion de l’île et le vent s’établit au 140°, j’ai abattu de 10° pour prendre un cap au 035°. Ma route calculée est de faire le plus d’Est possible, mais nous aurons l’occasion demain dans la journée et les jours suivants, le vent devant virer petit à petit au Sud et même passer au Sud Ouest dans 2 ou 3 jours.
Nous avons passé les 2° de latitude Sud et en fin de journée nous allons traverser l’équateur. Comme le veut la tradition, on doit baptiser les marins qui traversent l’équateur pour la première fois, c’à-d, Andrea, Matteo et… Bernard! J’y travaille 🙂