We worked non-stop to bring the boat to shape for ocean navigation. We have set the sails, secured the shackles and did the food provisioning of the boat. Everything was done to ensure the highest possible security. All the equipment was tested and approved. We had to discard 5 self-inflating life vests and bought vests approved by the Prefetura Maritima of Argentina.
Security means also having a boat in perfect working conditions. I did a complete inspection of the boat and lifted all the flooring and cleaned what I could. This is a crucial step on a boat; I discovered a small oil leak, a little tightening of the bolt and the problem was solved
This level of scrutiny is required as the planned navigation forces us to be very serious in the boat preparation. One should trust each element. Luckily I have a sound boat that has been well-maintained.
The problem is that with the lockdown, the boat has not navigated for almost two years. A boat must be used regularly. The only thing we were not able to test was the watermaker because the waters in Rio de la Plata, which have a milk chocolate colour are full of sediments that the Parana river carries from Brazil and Paraguay. Tomas, the skipper who was in charge of the boat has regularly rinsed the membranes with fresh water but we will only know once we will be in the open oceans.
There was still one important problem to solve, we discovered on Friday a leak of exhaust gas from the generator at the gas/water exchanger. The gasket is worn out, a mechanic came on Saturday and replaced the gasket with a homemade one. We tried again on Sunday and it smokes even more than before! We said to ourselves that we had to find an original spare part.
This Monday, the mechanic came back and he showed us that the exchanger had a hole, its gasket had held perfectly. This is really bad news. The mechanic assures us that he can repair it with a heat-resistant epoxy coating. Alea jacta est. Anyway, it’s impossible to weld.
The generator is important because it is our source of electricity to charge the batteries and it feeds the watermaker which allows us to have fresh water on board.
During this time, a glance at the tide and the wind alert us that there will be a good coefficient of tide, it is necessary to know that there is not much water in the bay of Buenos Aires, so we decide to leave the same evening. We shall go directly to Mar Del Plata without stopping at the central port of Buenos Aires. We should arrive in a little more than one day.
The conditions are rather favorable, there is a steady wind of 20-22 knots from the East, it should strengthen at the end of the day but turn to the North East. This means that it will be more towards the back.
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On a travaillé sans arrêt pour mettre le bateau en configuration de navigation en haute mer. On a gréer les voiles, assurer les manilles, fait l’approvisionnement du bateau. On a surtout mis l’accent sur la sécurité. Tous les équipements ont été révisés. On a ainsi changé 5 gilets de sauvetage gonflable automatiquement et acheter les vestes réglementaires en Argentine
La sécurité passe aussi surtout par avoir un bateau en bon état de marche en tout points. J’ai fait une inspection complète du bateau en soulevant tous les planchers et en nettoyant partout où je passais. Cela m’a permis de découvrir une petite fuite d’huile au niveau d’un vérin hydraulique. J’ai resserré le boulon et le problème était résolu.
Il faut reconnaître que le programme de navigation prévu oblige à être on ne peut plus sérieux dans la préparation du bateau. Il faut pouvoir compter sur chaque élément. Heureusement, je peux compter sur un excellent bateau qui a été bien maintenu en état.
Le grand problème est qu’avec le confinement, le bateau n’a pas navigué pendant 1 an et 9 mois. Pour être sûr que tout fonctionne, un bateau doit être utilisé régulièrement. La seule chose que nous n’avons pas pu tester est le désalinisateur car les eaux du Rio de la Plata, qui sont d’une couleur chocolat au lait, sont remplies d’alluvions que charrie la rivière Parana depuis le Brésil en passant par le Paraguay. Tomas, le skipper qui s’est occupé du bateau, a régulièrement rincé les membranes à l’eau douce mais nous ne serons fixé sur le fonctionnement seulement lorsque nous pourrons l’utiliser, c’à-d quand nous serons en plein océan.
Il restait encore un problème important à solutionner, nous avons découvert vendredi une fuite de gaz d’échappement du générateur au niveau de l’échangeur gaz/eau. Le joint est usé, un mécanicien est venu samedi et il a remplacé le joint avec un fait maison. On essaye encore dimanche et c’est la tuile, cela fume encore plus qu’avant! On s’est dit qu’il nous fallait trouver une pièce de rechange originale.
Ce lundi, le mécanicien est revenu et il nous montre que l’échangeur a eu un trou, son joint ayant parfaitement tenu. C’est vraiment une mauvaise nouvelle. Le mécanicien nous assure qu’il peut réparer avec une couche d’epoxy résitante à la chaleur. Alea jacta est. De toute façon, c’est impossible a souder.
Le générateur est important car c’est notre source d’électricité pour charger les batteries et il alimente le desalinisateur qui nous permet d’avoir de l’eau douce à bord.
Pendant ce temps, un coup d’œil sur la marée et le vent nous alerte qu’il y aura un bon coefficient de marée, il faut savoir qu’il n’y a pas beaucoup d’eau dans la baie de Buenos Aires, on décide de partir le soir même. Nous irons directement à Mar Del Plata sans nous arrêter au port central de Buenos Aires. On devrait arriver dans un peu plus d’un jour.
Les conditions sont plutôt favorables, il y a un vent soutenu de 20-22 nœuds de l’Est, il devrait se renforcer en fin de journée mais tourner au Nord Est. Cela veut dire qu’il sera plus vers l’arrière.