The rudder was brought at 10h30 on Friday morning. It was mounted and we were ready to launch at 2pm. However, the tide was ebbing and we were almost at low water. It was too low to put the boat back into the sea. Perhaps we could try later before the day ends?
I went with a mask and fins to check the available height. At 5 pm, we were still missing a good 40cm. We had to wait till tomorrow. High tide would be at 10 am. I calculated that even at high tide we would barely have 3 to 5 cm in order to float free of the structure.
We slept one more night in the apartment. The next day we went back on board at 8h30 and started preparing for the launch.
The workers came at 9h30. We were ready. Serge would be in the water to check the hull and the underwater part, Niels and I stayed on deck.
The pushback started at 9h45. However, the boat was coming down too quickly as tension was building up. Zeca was holding a line wrapped around the base of the structure of the boat behind us to soften the descent.
As I expected, once in the water, it was tricky to get off. I unfurled the mainsail so as to heel sideways and finally we were floating free.
What a relief!
We went to the marina and started cleaning the boat. During our one-week stay aloft, it seemed that half the island’s sand came on board. It was brown and greasy stuff and had stuck to all the halyards and shrouds all the way to the top of the mast. On deck all the blocks were jammed. We took turns cleaning aloft, Niels, Serge then myself each went for about an hour dangling in the mast to clean everything with a bucket and a cloth.
After that was finished, we cleaned the deck and the gear completely. We finished at 7 pm as it was getting dark.
The ship is now clean and it’s a great feeling to feel the boat clean and swaying gently on the water.
We cleaned the dinghy as well. This morning, Sunday, December 1, we deflated it and stowed it in the garage along with some sails.
Departure for the big crossing of the Atlantic is set for noon. Provisions are done, we are ready and so is the ship. There are 1350 miles to Fernando de Noronha, a beautiful archipelago off the coast of Brazil. God willing, if all goes well, it should take us exactly 7 days.
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Le safran réparé a été amené à 10h30 et tout fut remonté à 14h. Malheureusement nous étions presque à marée basse. Peut être qu’on pouvait essayer plus tard dans la soirée ?
J’ai été avec un masque et des palmes vérifier la hauteur. A 17h, il nous manquait encore un bon 40cm. Il fallait attendre le lendemain, samedi 30 novembre, pour pouvoir aller à l’eau. La marée sera haute à 10h. Cependant, même marée haute, j’ai calculé qu’il n’y aurait que 3 à 5cm de réserve pour flotter librement…
Nous sommes donc retourner passer une dernière nuit à l’appartement. Le lendemain nous étions à bord à 8h30 pour préparer la mise à l’eau. Sandrino fut volontaire pour aller récupérer les papiers du bateau à la douane et faire la sortie auprès des services d’immigration.
A 9h30, les ouvriers sont arrivés. Nous étions prêt. Serge irait dans l’eau pour vérifier que tout se passe bien. Niels et moi restons à bord pour larguer les amarres.
La descente commença à 9h45. Sous la tension, le bateau descendait avec des à-coups. Zeca tenait une grosse aussière enroulée autour du chariot du pécheur derrière nous et amortissait la descente.
Comme je m’y attendait ce ne fut pas aisé de se dégager. J’ai déroulé la grand voile pour faire gîter légèrement le bateau et finalement nous flottions librement.
Quel soulagement !
Nous sommes allés à la marina et avons commencé à nettoyer le bateau. Pendant notre séjour d’une semaine, il semble que la moitié du sable de l’île se soit agglutiné sur le bateau. Les drisses et les haubans était recouverte d’un sable brun et gras jusqu’en tête de mat. Sur le pont toutes les poulies étaient coincées. Chacun à son tour, Niels, Serge et moi sommes montés au mat pour nettoyer.
Ensuite ce fut le tour du pont. Finalement le bateau fut propre à 19h à la tombée du jour.
Le bateau est propre maintenant et c’est un sentiment très satisfaisant de sentir un bateau propre flotter doucement sur l’eau.
Ce matin, dimanche 1er décembre, nous avons dégonfler l’annexe, lavée la veille, et ranger dans le garage à l’arrière avec quelques voiles.
Le départ de la grande traversée de l’Atlantique est pour ce midi. Les courses sont faites, nous sommes prêts. Il y a 1350 milles jusqu’à Fernando de Noronha, un splendide archipel qui est en grande partie réserve naturelle, au large du Brésil. Si Dieu le veut et que tout ce passe bien, la traversée mettra exactement 7 jours.